Après le violent orage de grêle du 26 mai 2009 qui a traversé le canton de Thurgovie occasionnant des montant de dommages aux bâtiments d’un ordre de grandeur de CHF 47 millions, la nécessité d’une analyse approfondie de ces dommages s’est rapidement imposée à l’UIR. Moins de deux mois plus tard, le 23 juillet 2009, un autre orage particulièrement violent faisait des ravages notamment en Suisse romande et causait des montants de dommages d’environ CHF 270 millions aux bâtiments. De toute évidence, l’analyse devait également inclure les dommages liés à cet événement.
Les déclarations de sinistres enregistrées par milliers ont confronté les établissements d’assurance concernés à des défis de taille : leurs collaborateurs ont effectué des heures supplémentaires et travaillé les week-ends, des estimateurs retraités ont repris leur activité. Dans certains cas, des postes supplémentaires ont même été créés pour affronter les pics de charge de travail. Malgré cela, des assurés se sont plaints de ne plus avoir de nouvelles de l’établissement d’assurance des mois après le constat de l’estimateur. C’est qu’il s’agissait surtout de définir les priorités : les toits fortement endommagés figuraient en première place sur la liste des urgences, alors que les assurés possédant des stores à lamelles endommagés devaient patienter bon gré mal gré. Cependant, même lorsque l’établissement d’assurance avait finalement donné son feu vert pour l’indemnisation, les entreprises de la région qui auraient dû procéder aux réparations avalisées par l’établissement étaient tout aussi surchargées. En un mot, il s’agissait à tous égards d’événements exceptionnels.
Grêle 2009